La blockchain est l'avenir. Cette technologie est en train de transformer notre société. C'est pour cette raison que la Commission européenne et le 'European Blockchain Partnership' sont en train de mettre en place l'infrastructure européenne de services blockchain (EBSI), afin que la technologie de la blockchain puisse offrir aux citoyens européens des services répondant aux valeurs européennes. Le programme « Early Adopters » et le projet pilote multi-universitaire illustrent comment l'infrastructure européenne émergente de la blockchain se présentera en pratique.
Depuis 2018, 29 pays et la Commission européenne ont uni leurs forces pour former le 'European Blockchain Partnership' (EBP). Ils se sont engagés à collaborer afin de tirer parti du potentiel des services basés sur la blockchain, dans l'intérêt des citoyens, de la société et de l'économie.
Grâce à la blockchain, les citoyens peuvent créer des portefeuilles numériques et gérer leur identité et d'autres informations d'identification au niveau international. Les citoyens peuvent également accéder au contrôle numérique de leurs diplômes, ce qui réduit considérablement les coûts de vérification et améliore la confiance en matière d'authenticité des documents.
La Commission collabore avec les États membres de l'UE (et au-delà) en vue de mettre en place l'infrastructure européenne de services de blockchain (EBSI). Grâce à cette infrastructure, la technologie blockchain transformera entièrement l'identification des informations d'identification vérifiables en Europe, notamment à l'échelle internationale, sur la base du principe d'« identité autonome ».Un projet pilote multi-universitaire nous permet aujourd'hui de découvrir sa mise en pratique.
Depuis 2020, l'EBSI déploie un réseau de nœuds blockchain distribués dans toute l'Europe, qui soutiendra des applications axées sur des cas d'utilisation sélectionnés. Belnet et Smals ont mis en place la composante belge de cette infrastructure européenne. L'EBSI est la première infrastructure blockchain à l'échelle de l'UE, pilotée par le secteur public, dans le plus grand respect des valeurs et de la législation européennes.
Le programme « Early Adopters »
En 2021, 22 projets ont été sélectionnés afin de faire partie d'un programme d'incubation, connu sous le nom d'« Early Adopters » de l'EBSI, aidant les premiers utilisateurs de l'EBSI et leurs partenaires à imaginer, construire et lancer leur(s) projet(s) pilote(s). L'équipe de l'EBSI a donné aux partenaires des secteurs privé et public de chaque projet un accès précoce à l'environnement de pré-production EBSI et les a invités à développer leur(s) propre(s) projet(s) pilote(s) répondant à un cas d'utilisation commercial ou gouvernemental spécifique qui implique l'échange d'informations d'identification vérifiables.
Au début de l'année 2021, le programme Early Adopters a entamé une collaboration directe avec les États membres visant à mettre en œuvre les cas d'utilisation de l'EBSI (identité autonome (SSI), diplômes, traçabilité et partage de données de confiance) et à construire un écosystème à l'aide d'exemples concrets remarquables qui conduiront au déploiement complet de l'EBSI.
Expérimentation de l'EBSI dans le secteur de l'éducation : le projet pilote multi-universitaire
Les « Early Adopters » de l'EBSI ont été invités à tester leurs différents projets pilotes dans un cadre réel en prenant part au projet pilote multi-universitaire. Cela leur permet de tester l'interopérabilité de leurs solutions avec d'autres acteurs clés de l'écosystème afin de permettre l'échange d'informations d'identification vérifiables par les étudiants et les universités : organismes d'accréditation de confiance, émetteurs de confiance, détenteurs d'informations d'identification, fournisseurs de portefeuilles et autres partenaires.
Le scénario du projet pilote démontrera que l'EBSI peut mettre en œuvre la vérification transfrontalière des attestations d'études sur la base des principes de l'identité autonome (SSI). Ainsi, une attestation vérifiable (comme un diplôme) délivrée par un État membre sera vérifiée, par exemple, par une université, un tiers ou un employeur d'un autre État membre. Pendant une période de quatre mois, qui prendra fin début novembre, les États membres et leurs partenaires ont cherché à fournir toutes les fonctionnalités requises pour que ce scénario devienne réalité.
Vous souhaitez en savoir plus et participer?